Tandis que quelques poules s’échappent discrètement de leur enclos, Simon raconte le modèle de société que propose ce lieu de vie alternatif : revitalisation rurale, gouvernance collective, revenu de base inconditionnel, choix de son travail, monnaie locale… le jeune homme aux yeux bleus rieurs connaît par cœur la philosophie qui anime cet écosystème unique en France, car il fait partie de l’aventure depuis les débuts, après sa rencontre avec Frédéric Bosqué en 2015.
Pour accompagner ses différentes activités au sein de TERA, Simon est notamment soutenu par le dispositif de Revenu de Transition Écologique (RTE), pensé par la philosophe et économiste Sophie Swaton « Grâce au RTE, je peux m’occuper de la ferme et produire des paniers de légumes pour les habitants, mais aussi accueillir des gens qui viennent de la ville pour se reconnecter à soi, et retrouver un lien sain au travail, » explique Simon. Je peux travailler selon mes envies, me former à de nouvelles activités comme formateur au compostage ou à la communication non-violente…et pendant ce temps, je ne me pose pas la question de mon revenu ».
Ce natif du département du Nord a toujours eu les mains dans la terre. Du jardin de ses grands-parents à sa thèse sur le fonctionnement des sols agricoles, Simon n’a jamais cessé de prendre soin du vivant et de vouloir y trouver sa place, dans un environnement bienveillant. C’est désormais chose faite dans l’écosystème TERA. Simon accompagne depuis peu d’autres territoires du sud de la France dans leur transformation écosystémique.
Par Alice Khelifa
Article rédigé en partenariat avec la Fondation Zoein